Parkings souterrains déserts. Piscines et musées condamnés. Impossibilité d’inhumer.
Non, il ne s’agit pas de la scène d’ouverture du dernier film de zombies à la mode. C’est la situation bien réelle qu’ont vécu les 70 000 habitant.e.s de La Rochelle fin décembre 2020 - et les quelque 170 000 habitant.e.s de son agglomération.
En cause : une cyberattaque par ransomware.
Si, depuis, des progrès ont été faits en termes de sensibilisation et de mesures de cybersécurité, les collectivités territoriales restent encore et toujours des victimes de choix pour les cybercriminels.
Retour sur la menace cyber omniprésente, les motivations des hackers, les conséquences d’une cyberattaque et, bien entendu, nos conseils pour sécuriser au mieux votre SI - et préserver la confiance de vos administré.e.s.
Mars 2024 : 340 attaques en 8 jours sur 150 collèges et lycées à travers la France.
3 août 2024 : une quarantaine de musées frappés par une attaque par ransomware.
12 août 2024 : l’université de Paris-Saclay victime de ransomware.
5 septembre 2024 : la ville de Val-de-Reuil essuie une cyberattaque.
8 septembre 2024 : la commune d’Isbergues voit la majorité de ses services impactés par une cyberattaque - et déplore un vol de données à caractère personnel.
Les actualités se suivent et se ressemblent : peu importe la vocation de la structure, tout ce qui dispose d’un système informatique (SI) peut être visé. Et tout ce qui peut être visé sera attaqué - une fois, ou plus si affinités.
Un constat d’autant plus vrai pour les collectivités territoriales et mairies qui restent en deuxième position des secteurs les plus visés par les cybercriminels - juste après les petites et moyennes entreprises.
Dans son rapport 2023 sur les cyber menaces pesant sur les collectivités territoriales, l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information) faisait état de 187 incidents cyber déclarés. Les attaques par ransomware visant les collectivités ont ainsi augmenté de 30% au cours de l’année 2023.
Des chiffres qui ne représentent que la partie émergée de l’iceberg : sur la même période, plus de 500 demandes d’assistance ont été déposées auprès de cybermalveillance.gouv.fr. Et trop peu ont fait l’objet d’une communication publique claire.
Résultat : difficile de définir avec précision l’ampleur des dégâts - et d’adapter les mesures d’aide à déployer.
L’engouement des hackers pour les collectivités territoriales peut sembler contre-intuitif.
En effet, que peut-il y avoir d’intéressant à voler sur les serveurs d’une commune ou d’une intercommunalité ?
Un étonnement qui révèle un manque de compréhension des modes opératoires des cybercriminels.
Quelle que soit leur taille, les collectivités territoriales détiennent de nombreuses données sensibles, qu’elles soient relatives aux administré.e.s ou à l’Etat. Données qui, une fois subtilisées, peuvent être utilisées pour demander le paiement d’une rançon dans le cas d’une attaque par ransomware, revendues et/ou exploitées pour usurper plus efficacement une identité.
Les hackers n’ont pas besoin de cibler une mairie particulière pour la prendre dans ses filets : n’importe quelle collectivité peut être frappée par une vaste campagne de phishing.
Une étude menée par Cybermalveillance.gouv.fr en 2023 révèle ainsi que les communes de moins de 25 000 habitant.e.s sont particulièrement exposées aux cyberattaques (elles représentent 99% des communes sur le territoire) :
En cause, des budgets informatiques et cyber limités qui ont un impact direct sur la résistance du SI.
Un cruel manque de sensibilisation qui engendre des conduites à risque.
Des facteurs qui induisent une porosité importante des usages professionnels et personnels et décuplent ainsi la surface d’attaque.
On pourrait imaginer qu’une cyber attaque sur une commune ou une intercommunalité peut mener, au pire, à une petite indisponibilité du SI.
Pourtant, les cyberattaques ont des impacts très concrets, qui vont bien au-delà de la disponibilité des postes de travail informatiques et s’étendent aux capacités même de fonctionnement de la collectivité touchée.
Si le risque zéro n’existe pas en matière de cybersécurité, voici quelques conseils pour protéger votre structure.
L’actualité nous le rappelle (trop) régulièrement : les collectivités territoriales, mairies et établissements publics restent des cibles de choix pour les hackers.
Entre paralysie des services, factures à rallonge, sanctions et engagement de la responsabilité administrative, pénale ou civile des élu.e.s et agent.e.s, les cyber attaques ont toujours d’importantes répercussions, bien au-delà du SI.
Bonne nouvelle toutefois, ce n’est pas une fatalité : quelques bonnes pratiques peuvent prévenir bon nombre d’attaques. Le recours à certains outils fiables triés sur le volet peut faire la différence entre catastrophe spectaculaire et « simple désagrément ».
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